UR LES 14 CONSONNES,
8 lettres peuvent être considérées comme
les consonnes pivots ; chacune d'elle a un nom propre. Il
s'agit du 'k' (kiök), 'n' (iün ou
niün), 't' (tjigüt), 'l/r' (iül
ou riül ou niül), 'm' (miom),
'p' (piop), 's' (piop) et 'ng' (ihäng).
Ce dernier son est d'ailleurs assez proche d'une voyelle
puisqu'il s'agit d'une nasale finale. A ces 8 lettres, il
faut ajouter les lettres 'ch', 'h' et quatre consonnes utilisées
uniquement avant une voyelle : 'kh', 'th', 'ph' et 'ch'.
Graphiquement, les cinq consonnes principales sont dérivés
des formes des organes vocaux (
), les 9 autres étant dessinés en adjoignant
des traits ou en modifiant légèrement la forme
des consonnes de base.
Les onze voyelles prennent place sous le nom de i entre
les lettres 's' et 'ng' dans l'alphabet coréen. Il
s'agit du 'a', 'ya', 'ö', 'yö', o, 'yo', 'u',
'yu', 'i-ü' et le 'a' court auxquels il faut ajouter
les lettres 'ya', 'yö', 'yo' et 'yu' qui sont des variantes
des lettres 'a', 'ö', 'o' et 'u'. Ces voyelles ont
deux formes, une forme complète quand elles sont
en position initiale et une forme abrégée
quand elles sont le complément d'une consonne.
Graphiquement, trois des voyelles symbolisent les trois
éléments de la philosophie orientale du Yin
et du Yang : '.' symbolise les cieux, ''
représente la terre et ''
rappelle l'humanité. Les huit autres voyelles ne
sont que des combinaisons des trois voyelles fondamentales: .
Le Hangul combine ensuite consonnes et voyelles pour constituer
des syllabes au dessin parfaitement rationnel et logique
comme : .
La méthode de composition des mots est donc assez
similaire à celle des kana japonais.
|