EST SOUS LIMPULSION
DE LA PROPAGANDE BOUDHISTE que lécriture chinoise
fut introduite en Corée vers le fin du IVème
siècle. Au VIIIème siècle, son emploi
était déjà très répandu
chez les lettrés et sera utilisée pour transcrire
aussi bien les langues chinoise et que coréenne.
Toutefois lusage de lécriture idéographique
chinoise pour transcrire le coréen, langue agglutinante
à flexions, riche en désinences, nétait
pas sans poser de nombreuses difficultés, car elle
ne permettait pas de noter ces articulations du langage
sans laquelle la phrase ne peut être comprise.
En 697, le lettré Sel Tchong assigna à un
certain nombre de signes chinois un rôle phonétique
tout en en modifiant légèrement la prononciation
pour tenir compte des spécificité de la langue
coréenne. Ainsi le mot
hou qui signifie « porte » en chinois
devint le signe syllabique transcrivant le son ro.
Ce système, dit du complément syllabique,
permettait ainsi de transcrire à côté
de lidéogramme chinois, la désinence
du mot coréen. Il connut un vif succès et
survécut jusquà linvasion japonaise
en 1894.
|