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Histoire de l'imprimerie
Champollion et les hiéroglyphes
     

CONCLUSION

Et s’achève prématurément

E 1824 A 1825, Champollion se rend à Turin pour étudier la collection d’antiquités égyptiennes qu’a acquis le souverain de Piémont-Sardaigne. C’est l’éblouissement. Champollion découvre là les fragments du papyrus royal de Turin, vestige de l’époque de Ramsès II. Il rétablit datations et dynasties, fait œuvre d’historien.

Nommé le 14 mai 1826, directeur de la section égyptienne du musée Charles X du Louvre, pour qui il étudie et classe les collections raportées par l’expédition de Bonaparte, Champollion ne rêve toutefois que d’Égypte. Le 18 août 1828, il réalise son souhait le plus cher et débarque au pays des pharaons dans le cadre d’une mission franco-italienne. Il exulte et clame aux “Lilliputiens” européens que “L’imagination qui, en Europe, s’élance bien au-dessus de nos portiques, s’arrête et tombe impuissante au pied des cent quarante colonnes de la salle hypostyle de Karnak.”

Il ne reviendra en France que dix-sept mois plus tard, chargé d’une masse de notes, traductions de textes, étymologies, récits historiques, appréciations botaniques... l’égyptologie vient de naître. Mais son créateur ne sera pas là pour en voir les premiers pas. Il s’éteint le 4 mars 1832. Les Monuments d’Égypte et de Nubie, sa Grammaire égyptienne et son Dictionnaire égyptien ne seront publiés qu’après sa mort sous la supervision de son frère.

     

Champollion l'égyptien
Champollion l'égyptien

Notes de travail
Notes de travail de Champollion qui serviront de matière première aux ouvrages posthumes que fera paraitre son frère